A sa création seuls huit (08) hectares étaient occupés par les oryx, les gazelles et les  tortues sillonnées. Le 15 mars 2003, la réserve a atteint 720 ha entièrement clôturée d’environ douze kilomètres (12 km) dans la communauté rurale de Gandon et mise à la disposition des animaux réintroduits.

La réserve fait partie des zones humides d’importance internationale c’est à dire des sites de la convention de Ramsar depuis le 29 octobre 1986. Elle est aussi incluse dans la Réserve de la Biosphère transfrontalière du delta du fleuve Sénégal.

Elle est limitée à l’est par le village de Guembeung (qui a donné le nom de la réserve de Guembeul par une mauvaise appellation), au sud par le village de Rao peuhl et à l’ouest par la mangrove.

Elle représente non seulement le premier centre d’élevage de la faune sauvage saharo-sahalienne en Afrique sub-saharienne mais demeure également un important centre pour le suivi de  la végétation sahélienne et de la mangrove relictuelle qui est l’une des plus septentrionales d’Afrique et est en majorité composée d’Avicennia.

Les principaux biotopes sont des lagunes et des collines à plantes épineuses et feuilles adjacentes. Ces biotopes avec des eaux saumâtres à salées sont contrôlés par un système de vannes hydrauliques avec en périphérie des savanes à Acacia. Ces dernières ont pu se régénérer grâce à la mise en défens apportée par la clôture périphérique.

Quant à La flore, après 21 ans de conservation, elle est un exemple concret de gestion de la biodiversité. On note la présence de plantes Psamophytes (plantes des milieux salés), de plantes halophytes (plantes des milieux humides comme la Salicornia).