REPUBLIQUE DU SENEGAL

  Un peuple -un but -une foi

                                                    

MINISTERE DE L’ARTISANAT, DU TOURISME ET DES RELATIONS

AVEC LE SECTEUR PRIVE ET DU SECTEUR INFORMEL

COMPTE RENDU DE L’ATELIER DE REFLEXION SUR :

« ADEQUATION ENTRE L’OFFRE DE FORMATION ET LES POLITIQUES DE DEVELOPPEMENT : FORMATION ET REPOSITIONNEMENT  »

                              SALY JUILLET 2011

INTRODUCTION

Dans le cadre du Projet de réforme  des programmes et textes régissant la formation dans le domaine du tourisme et de l’hôtellerie, la Direction des Ressources Humaines et de la Formation du Ministère de l’Artisanat, du Tourisme et des Relations avec le Secteur Privé et le Secteur Informel a organisé du mercredi 13 au samedi 16 juillet 2011 à l’hôtel Savana de Saly son deuxième atelier  de réflexion sur le thème « l’adéquation entre l’offre de formation et les politiques de développement : formation et repositionnement ».

La réforme des programmes et des textes intervient dans le contexte de la mise en œuvre de l’Approche Par Compétence dans la formation professionnelle combinée à un projet de programme d’autonomisation  progressive. Cette combinaison va constituer une véritable révolution dans le monde de la formation et celui du travail. La conception des curricula selon le programme d’autonomisation  progressive et l’approche par compétence répond certes aux besoins d’une main d’œuvre qualifiée, mais aussi d’une formation profitable à l’agent lui-même, et partant à sa communauté.

Ainsi, cet atelier, et ceux à venir  financés par l’APIX,  se rattache à l’objectif général de la Direction des Ressources Humaines et de la Formation du Ministère de l’Artisanat, du Tourisme et des Relations avec le Secteur Privé et le Secteur Informel de favoriser l'acquisition et le développement de compétences par les apprenants, dans leur formation initiale comme dans leur apprentissage dans l’entreprise. Il s’agit pour la Direction de la Formation de favoriser la formation d’agents de développement capables de se positionner dès la fin de la formation en pourvoyeur d’emplois et non pas en simples agents de production ; ou tout au moins des agents à même de déployer leurs compétences tout en déroulant leur projet de développement professionnel ou personnel.

Cette vision a pour ambition de moderniser le système de formation professionnelle du secteur et relever les défis qui se posent  pour améliorer  la qualité de la formation hôtelière et touristique en vue d’une meilleure appropriation des retombées du secteur touristique qui se trouve être un secteur très rentable, mais à la rentabilité extravertie.

 L’objectif de cet atelier est de présenter un cadre conceptuel destiné à éclairer les travaux d’analyse et de réflexion des membres du Comité Scientifique et des acteurs du secteur hôtelier et touristique impliqués dans le processus de réforme en profondeur des curricula, mais surtout à orienter les programmes de formation vers un objectif de développement du secteur en particulier, du Sénégal en général. Il s’agira donc de mettre de l’adéquation entre la formation et la vision politique clairement exprimée, dans la Lettre de Politique Sectorielle, d’un tourisme haut-de-gamme, sain et responsable, profitable à l’économie nationale et aux populations locales.

Ouverture de l’atelier

L’ouverture de l’atelier a débuté avec des mots du Directeur des Ressources Humaines et de la Formation, qui a fait le point sur les activités entreprises depuis quelques années sur  l’élaboration des curricula, sa formalisation sous forme de textes juridiques. Il n’a pas manqué de louer les efforts consentis par les membres du comité scientifique, la mobilisation des professionnels du tourisme pour la réussite de ce projet.

Présentation du Programme  de l’atelier

Le programme de l’atelier a été présenté par Monsieur Zacria Guèye, Chef de division de la formation. Il a déroulé les différentes étapes en mettant un accent particulier sur les aspects pédagogiques et la structure d’animation qui sied à chaque session. Il a aussi clarifié le contenu des exercices et les attentes de la session quant à la pleine participation des membres du Comité en toutes les étapes retenues. Il s’en est suivi une séance spéciale pour camper les règles et les attentes de l’atelier.

L’atelier a choisi Monsieur Adrien Ada Dioh chef département Tourisme de l’Université de Thiès comme modérateur général et Monsieur Mouhamadou Moustapha Sow Directeur des Etudes de l’Ecole Nationale de Formation Hôtelière et Touristique(ENFHT) comme rapporteur général.

JOURNEE DU 13 JUILLET 2011

L’atelier qui s’est tenu avait pour objectif la réforme des programmes et textes régissant la formation dans les métiers du tourisme et de l’hôtellerie. Il est le prolongement d’un premier atelier tenu à l’hôtel les Almadies au mois d’août 2010.

C’est ainsi que dès l’entame, l’on a procédé au rappel des résultats du précédent atelier avant d’annoncer les objectifs de celui en cours. Après le mot d’ouverture du Directeur qui a placé le séminaire dans son contexte, les différents intervenants sont tous revenus sur la nécessité de réformer les programmes de formation. Ces programmes, selon les uns et les autres, doivent prendre en considération les besoins exprimés par les employeurs pour une meilleure adéquation entre l’offre de formation qui se situe en amont de la chaine stratégique et la demande exprimée par les structures d’accueil en aval.

Les intervenants ont aussi abordé la question de la régularisation des écoles de formation dont la plupart n’ont pas de reconnaissance légale et celle de l’harmonisation des programmes et par conséquent la normalisation des diplômes délivrés par ces structures.

C’est dans ce sillage que le coordonnateur des activités a rappelé que l’objectif déterminant de l’atelier était surtout de mettre de l’adéquation entre la formation et la vision politique clairement exprimée, dans la Lettre de Politique Sectorielle, d’un tourisme haut-de-gamme, sain et responsable, profitable à l’économie nationale et aux populations locales.

En plus de l’harmonisation autour de cette vision, il s’agira de mettre en place les éléments fondamentaux et communément acceptés qui devront constituer les fondements des nouveaux programmes sur la base desquelles la régularisation, l’harmonisation et la certification devront se faire.

Après ces quelques mises au point les participants ont été scindés en deux groupes devant réfléchir chacun par rapport à deux consignes : la première consigne consistait à analyser et discuter  un certain nombre de concepts parmi lesquels l’emploi, le poste, la fonction, l’opération, la compétence, le potentiel et la performance entre autres.

La deuxième consigne quant à elle, partant d’une analyse et d’une définition des concepts ‘tourisme haut de gamme, sain et responsable et profitable à l’économie nationale’ s’est focalisée sur les exigences en matière de formation.

Il s’est agit ici de faire une revue des différentes acceptions de certains concepts occurrents dans la branche et qui sont  apparentés dans le sens qu’on leur prête communément et qui ont, à la fin des discussions trouvé une acception moins plurivoque et mieux orientée vers le tourisme et l’hôtellerie. Les discussions ont été étayées par des considérations thématiques et lexicales variées et liées aux différents profils des intervenants. L’objectif de ce brainstorming étant de lever toute équivoque par rapport à leur acception dans les prochaines journées.

Après la pause-déjeuner, des échanges fructueux ont posé la problématique de la qualité dans l’offre touristique. Il a fallu alors passer en revue les différents facteurs clés de succès dans l’offre de service et définir le champ du portefeuille d’activités qui se voudra stratégique parce que orienté vers la qualité totale.

A la fin des discussions, le directeur des ressources humaines et de la formation a rappelé l’impératif de circonscrire les réflexions et analyses stratégiques dans le champ de la politique générale du gouvernement sénégalais en matière de promotion du tourisme.

Quelque soient les divergences par rapport à l’élucidation de certains vocables et concepts moteurs dans ces échanges, les intervenants ont tous été unanimes sur une chose : les structures de formation constituent le fer de lance de la performance de l’offre. Leur empowering à travers un cadre de référence normatif plus adapté aux exigences de la demande est alors le gage du développement touristique du Sénégal.

En résumé, dans cette première journée, autant les discussions sur les vocables clés ont été houleuses du fait d’une acception plurivoque de certains concepts parmi lesquels la classification du produit touristique en gammes, autant elles ont permis de jeter les bases d’un bon esprit de travail qui devra prévaloir dans les journées à venir qui, elles, se voudront pratiques et opérationnelles.

Les travaux ont pris fin à 17h 26Mn.

JOURNEE DU 14 JUILLET 2011

Les travaux ont repris à 9h17mn.

Les travaux ont démarré par une lecture du compte-rendu de la journée du Mercredi 13 juillet.

Contrairement à celle du mercredi, qui s’était focalisée sur la définition de termes clés qui seront manipulés pendant le séminaire, cette journée elle, a été plus technique et plus orientée vers le potentiel dont dispose le Sénégal en matière de tourisme et les outils techniques pour utiliser ce potentiel. 

Les communications suivantes ont été faites respectivement par :

-       Pape Ibrahima DIOUF, Etat des lieux du Tourisme Durable au Sénégal

-       M. Moustapha KANE, Activités Tourismatiques : TIC/ E-Tourisme

-       Mme Mame Tiné SALL, Présentation du logiciel Data Collector

-       Mme Nathalie MONTEIRO, Présentation du GDS Amadeus

-       M. Mamadou KANE, Les enjeux du tourisme culturels au Sénégal.

M. DIOUF a d’abord donné une définition du tourisme durable et a fait la différence entre le produit touristique et  le potentiel touristique.  A travers un exposé assez exhaustif du reste, il est revenu sur les différents piliers du tourisme durable. Il a rappelé que le tourisme durable n’est ni un type, ni une forme de tourisme. Il est une éthique comportementale et une façon d’appréhender les réalités. En cela, il est transversal à toutes les formes de tourisme. La donne ’durable’ peut s’intégrer dans tous les produits touristiques : Qu’il s’agisse de l’historique, du trekking, du religieux, du culturel, du patrimoine architectural et enfin du balnéaire.

Selon lui, le Sénégal doit présenter un produit touristique pluriel mais durable ayant un impact positif sur l’environnement.  Le respect de l’équilibre des écosystèmes, le respect des normes élémentaires d’aménagement et de conception architecturale et celui des normes de qualité des équipements touristiques constitue le fer de lance du tourisme durable. Le respect de toutes ces normes s’accompagne d’une campagne communicationnelle qui intègre obligatoirement une dimension politique.

Ainsi, le tourisme durable peut être générateur de bénéfices pour les populations locales si par des stratégies bien étudiées et bien élaborées elles s’approprient la durabilité.

Toutes ces propositions ont été étayées par des exemples précis  de réalisations d’un tourisme durable dans d’autres pays qui ont fait preuve d’ingéniosité créative en exploitant le potentiel dont ils disposent. Il est alors possible de faire du benchmarking réfléchi et adapté à la spécificité sénégalaise.

M. DIOUF a aussi listé les différentes formes de déperdition auxquelles les autorités politiques peuvent apporter des solutions à travers des prises de décisions responsables et courageuses.

Il a enfin insisté sur l’urgence de l’intégration de la donne ‘tourisme durable’ dans les programmes de formation.

Les intervenants sont tour à tour revenus sur les stratégies pour une meilleure adéquation entre l’offre de formation et les politiques de développement, sur l’intégration du tourisme culturel dans la stratégie de croissance accélérée.

Il n’existe pas a priori de dichotomie entre objectif de croissance performante et tourisme. A ce propos, il faudra impérativement impliquer les populations locales afin que celles-ci s’approprient le développement durable et que le tourisme local soit générateur de revenus pour ces populations.

Dans le même sillage, les autres exposants ont abordé la question des potentialités et des outils pour les exploiter. Leurs exposés se sont plus focalisés sur des aspects technico-technologiques. M. Kane à explicité le concept de e-tourisme et à présenté différents outils électroniques qui peuvent aider à promouvoir la destination touristique. L’introduction de cette nouvelle technologie bouleverse profondément la branche touristique. On assiste ainsi à une ré-intermédiation de la chaîne des acteurs. Il a insisté aussi sur la nécessité de s’intéresser aux réseaux sociaux qui constituent de nouveaux canaux d’intermédiation et a rappelé l’impératif de réfléchir sur les enjeux actuels.

Pour répondre aux besoins des professionnels du tourisme et les fédérer, il faudra disposer d’un système réellement opérationnel qui facilite le travail des parties prenantes.  Il faudra également s’interroger sur un certain nombre de capacités relatives à notre niveau de compétitivité, à nos possibilités de diffusion de l’information touristique, à nos possibilités d’exploitation de ces informations, et à notre niveau de connaissance du client et des conditions de commercialisation.

Toujours dans le sillage de la présentation des outils, Madame Mame Tiné  SALL a présenté le logiciel libre DATA COLLECTOR. Ce logiciel est un outil de collecte de données et de diffusion de l’information. Avec ce logiciel, il est possible de vendre la destination Sénégal en présentant les multiples facettes des produits et services touristiques.

Dans la même optique, Madame Monteiro a présenté le GDS AMADEUS. En termes d’innovation et d’efficacité, ce logiciel s’est complètement adapté aux exigences de la demande touristique et intervient à chaque étape du voyage. Elle a fait l’historique  d’AMADEUS et a rappelé les différentes possibilités de formation qu’offrent le logiciel et elle a surtout insisté sur la nécessité d’inclure AMADEUS dans l’offre de formation.

La dernière communication faite par M. Mamadou Kane s’est quant à elle focalisée sur le tourisme culturel. Il a passé en revue le patrimoine culturel matériel et immatériel du Sénégal  ainsi que les enjeux et les problématiques de la valorisation touristique du patrimoine culturel qui est ainsi un potentiel sûr dans la stratégie de repositionnement.

On peut retenir en définitive que les cinq communications de la journée ont toutes mis l’accent soit sur le potentiel touristique, soit sur les outils pour exploiter ce potentiel. Qu’il s’agisse de l’intégration du tourisme durable, de l’exploitation du patrimoine culturel ou de l’introduction des nouveaux outils électroniques, on retiendra que pour faire du tourisme sénégalais ce qu’il doit être, il faut une conjonction  des efforts de toutes les parties prenantes – Etat, entrepreneurs, populations locales, formateurs.

Il appartient maintenant aux enseignants et professionnels de réfléchir au comment traduire ce potentiel et ces outils techniques et technologiques en approche pédagogique et en contenu enseignement-apprentissage afin que les différents apprenants, futurs professionnels et gestionnaires de structures hôtelières et touristiques, s’approprient durablement toutes les facettes de ce potentiel.

Les travaux ont pris fin à 18h22mn.

JOURNEE DU 15 JUILLET 2011

La journée du vendredi 15 juillet a été riche en communications diverses et variées.

Les communications suivantes ont été enregistrées :

1. 1.L’approche par les compétences – M. FALL, Méthodologue
2. 2.Les éléments de réforme du sous-secteur touristique – M. Bouna FALL, Formateur au CESTI
3. 3.La problématique de la profession de guide – M. DIANKHA, Formateur à l’ENFHT
4. 4.
5. 5.Traditions et modernismes dans la gastronomie sénégalaise – M. Bocar DIALLO, Président de l’association des chefs cuisiniers du Sénégal
6. 6.Le potentiel éco-touristique sénégalais, M. Pape I. DIOUF, UNESCO
7. 7.Ethique et déontologie dans la profession, M. Pape A. NIANG, SPIHS

Il s’agissait d’une part de fournir aux séminaristes des éléments de réflexion et d’analyse devant alimenter les discussions dans les travaux d’atelier et d’autre part de traduire ces réflexions en contenu  pratique. En d’autres termes, il s’agissait de partir de ces communications pour proposer des contenus, des éléments de programmes contenant un élargissement du portefeuille de métiers dans la branche.

M. Fall a présenté l’approche par les compétences et a expliqué la démarche méthodologique de rigueur avec cette approche. Sa communication s’inscrit dans une nouvelle dynamique qui intègre une analyse sectorielle et à partir de celle-ci un référentiel de métiers liés au tourisme et à l’hôtellerie et les différentes tâches et opérations liées à ces métiers. La réforme des programmes et des contenus enseignement-apprentissage va s’inspirer de ce nouveau référentiel.

M. Bouna FALL à présenté les éléments de réforme du sous-secteur touristique. Après une définition de la politique publique dans le sous-secteur, il a passé en revue les différents éléments constitutifs de cette politique  notamment en termes de contenu, d’élaboration d’un programme, d’orientation normative, des facteurs de coercition et de ciblage d’une population. Il est revenu sur la philosophie de la politique publique et sur ses finalités par rapport au sous-secteur.

M. DIANKHA a quant à lui fait le diagnostic de la profession de guide. Dans son exposé, M. DIANKHA a montré que le métier de guide doit connaître des mutations profondes adaptées aux différentes innovations dans le domaine du tourisme et de l’hôtellerie. Le nouveau guide à former doit être apte à fournir des réponses aux interrogations du touriste. L’offre de formation doit tenir compte des nouvelles exigences du monde moderne. Il a fait des recommandations relatives  à la création et à l’adaptation d’un programme systématique qui inclue des disciplines liées à la communication et aux connaissances générales sur la culture et la civilisation de l’autre.

En quatrième lieu, Monsieur Moussa DIALLO, Conseiller technique en matière de loisir, nous a présenté une communication sur les stratégies des activités de loisirs touristiques. Après avoir défini le loisir comme l’ensemble des activités auxquelles s’adonnent les touristes, il a rappelé que le loisir, qui est un complément nutritionnel ayant des vertus thérapeutiques, reste un concept méconnu et négligé. D’ailleurs, l’activité a tellement évolué qu’elle est devenue une science sociale dénommée ‘récréologie’ et dans la branche qui nous concerne, ‘la récréotouristique’. Il a recommandé que le projet de réforme intègre des modules de formation qui prennent en charge les activités de loisir.

Dans une cinquième communication, M. BOCAR DIALLO a présenté la gastronomie sénégalaise à la croisée  des traditions et du modernisme. Il est revenu sur le potentiel gastronomique sénégalais qui, malgré l’influence de la gastronomie étrangère, est capable de s’adapter et d’adapter les nouvelles formes culinaires locales aux normes internationales. Il a plaidé pour une introduction des spécificités locales dans l’offre de formation. C’est alors à cette condition que la cuisine sénégalaise sera à la pointe du combat pour le développement touristique.

La sixième communication à porté sur le potentiel éco-touristique sénégalais. M. DIOUF est revenu sur la différence entre activité éco-touristique et le tourisme rural intégré. L’éco-tourisme est une composante qui intègre la donne ‘culturelle’ et la donne ‘naturelle’. En cela, cette composante peut faire la promotion du développement participatif. Il est ainsi créateur d’emplois, une niche à exploiter qui contient des mécanismes de génération de revenus avec à la clé une valorisation des produits locaux. Il a recommandé que cette nouvelle niche soit l’objet d’une analyse stratégique et que l’offre de formation prenne en charge le profil des futurs agents de développement touristique.

Enfin, M. PAPE A. NIANG a présenté un exposé sur l’éthique et la déontologie dans  la profession. Il a passé en revue la situation du tourisme sénégalais est s’est appuyée en cela sur des indicateurs par rapport à la situation des autres pays de la sous-région. Il a rappelé que la concentration  des structures hôtelières et touristique a contribué à la dégradation de l’image de l’activité touristique. Il a insisté sur le partage de la responsabilité dans l’activité et sur la nécessité d’intégrer dans l’offre de formation l’idée d’éthique et de responsabilité. En terminant sa communication, M. NIANG est revenu largement sur les deux principaux instruments qui résument la problématique de l’éthique et de la déontologie dans le tourisme : il s’agit du Code Mondial du Tourisme et de la Charte Sénégalaise du Tourisme.

Toutes ces communications ont fourni aux travaux d’ateliers un fond de réflexion et d’analyse dans la création d’un nouveau référentiel de métiers.

 Les travaux ont pris fin à 19h28mn

JOURNEE DU 16 JUILLET 2011

Poursuite des travaux d’atelier relatifs à la création d’un nouveau référentiel de métiers orienté vers les besoins exprimés par les gestionnaires des structures hôtelières et touristiques.

Les différents ateliers ont travaillé selon le canevas décrit dans l’approche par les compétences. De nouveaux métiers ont été identifiés parmi eux : celui de contrôleur, de gestionnaire e-tourisme, de Manager food and beverage, d’animateur touristique, d’éco-guide, d’agent de l’environnement et de manager en administration touristique. Pour chacun d’entre eux, les participants ont décrit le contexte et les conditions d’exercice, les principales tâches et les compétences requises pour leur exécution ; Il s’agissait de donner au nouveau référentiel de métiers à concevoir un nouveau corpus de réflexion.

Les différents intervenants ont recommandé l’intégration des logiciels dans le cycle de formation, l’introduction des plats locaux dans le portefeuille de menus à enseigner et le respect des textes en vigueur régissant la formation. Ils ont également proposé le classement des différentes formes de restauration, la création d’un répertoire et l’amélioration des sites d’accueil et d’hébergement. La restauration de rue doit aussi être prise en compte.

Les structures de formation doivent s’approprier les résultats de l’’ITA, Institut de Technologie Alimentaire et intégrer l’analyse des coûts pour les plats locaux.

Monsieur Zacria GUEYE,  Chef de la Division Formation, est revenu sur le programme de formation et d’autonomisation progressive. Il a rappelé les exigences d’un tourisme profitable à l’économie nationale ; d’où l’urgence de réviser les textes et les programmes de formation qui doivent obligatoirement intégrer le montage de projet.

Le représentant de la Stratégie de Croissance Accélérée est revenu sur les pistes de synergie entre la SCA et le département du tourisme.

Le Directeur de la Formation a rappelé l’équation de la qualification des dirigeants des écoles de formation et l’intérêt suscité par l’amélioration de la qualité de la formation. Au nom du Ministre en charge du Tourisme, il a remercié les participants pour la pertinence de leur contribution et leur engagement pour une amélioration de l’offre de formation.

Clôture de l’atelier

La session de la clôture de l’atelier de formation a été animée par le Directeur des Ressources Humaines et de la formation. Il a remercié les participants pour leur parfaite mobilisation durant 4 jours et loué aussi les immenses efforts consentis dans les échanges à travers propositions, suggestions et recommandations. Il n’a pas manqué aussi d’insister sur les défis qui doivent être relevés ensemble dans une parfaite harmonie de travail.

Fin de l’atelier à 14 h 15mn

Conclusion

L’atelier de Saly a été marqué surtout par une bonne dynamique de groupe et une bonne participation aux discussions d’hommes et de femmes d’expériences et d’expertises diverses. Il faut aussi noter la bonne diversité de la représentation (Agents de l’administration, universitaires, professionnels du tourisme, formateurs du secteur hôtelier et touristique). L’organisation matérielle était satisfaisante.

Mais cet atelier a d’abord été un moment de haute production intellectuelle. En effet, les différentes communications présentés par des experts de haute facture, suivies de réflexions intenses dans les ateliers ont permis une meilleure appréhension et un partage des objectifs. Il s’en est suivi des échanges fructueux.

Ce qu’il faut retenir en définitive est que les participants ont été unanimes à reconnaître la validité des disciplines jugées fondamentales pour la mise en place des nouveaux curricula, mais aussi la cohérence de la procédure enclenchée.

Avec l’appui de l’Expert National en Approche Par Compétence(APC), la stratégie méthodologique choisie a été testée sur place puis approuvée, et c’est cette même stratégie qui va accompagner tout le processus jusqu’au choix définitif des matières à enseigner. C’est dire qu’après analyse des besoins d’une formation de qualité, orientée vers le développement du secteur et du pays, en général, après avoir procédé à une conception claire du projet de formation, il ne reste plus qu’à officialiser notre accompagnement par le Consultant pour aller vers une analyse approfondie des situations de travail devant aboutir à l’élaboration des programmes de formation.

ANNEXES

                                          REPUBLIQUE DU SENEGAL                                        

  Un Peuple-Un But-Une Foi

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MINISTERE DE L’ARTISANAT

DU TOURISME ET DES RELATIONS

                                                AVEC LES SECTEURS PRIVES ET INFORMEL                                              

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Direction des Ressources Humaines

 Et de la Formation

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PROGRAMME DE L’ATELIER RESIDENTIEL SALY 1

PREMIER JOUR : Mercredi 13 juillet 2011

1. v9h : Mot de bienvenue de Monsieur Moussa NDIAYE, DRHF

1. v: Présentation du programme et Démarrage des travaux

1. v10h 45 –: Pause café 

1. v11h –: Plénière 

1. v13h –: Pause déjeuner 

1. v15h –: Travaux d’Ateliers

1. v17h – 17h: Pause café 

1. v17h 15 – 18h: Suite travaux d’ateliers.

DEUXIEME JOUR : jeudi 14 juillet 2011

1. v9h –: Travaux d’ateliers

1. v11h – 11h: Pause café 

1. v11h 15 –: Suite des travaux d’ateliers 

1. v13h –: Pause déjeuner 

1. v15h –: Suite travaux d’Ateliers 

1. v17h – 17h: Pause café 

1. v17h 15 – 18h: Suite et fin des travaux d’ateliers.

TROISIEME JOUR : vendredi 15 juillet 2011

1. v9h –: Travaux d’ateliers 

1. v11h – 11h: Pause café 

1. v11h 15 –: Suite des travaux d’ateliers 

1. v13h –: Pause déjeuner 

1. v15h –: Suite travaux d’Ateliers

1. v17h – 17h: Pause café 

1. v17h 15 – 18h: Suite et fin des travaux d’ateliers.

QUATRIEME JOUR : samedi 16 juillet 2011

1. v9h –: Travaux d’ateliers

1. v11h – 11h: Pause café 

1. v11h 15 –: Suite des travaux d’ateliers 

1. v13h –: Pause déjeuner 

1. v15h-16h30 Synthèse des travaux de l’atelier

1. vCérémonie de clôture:

-       16h30 : Mot de remerciements de Monsieur Moussa NDIAYE, DRHF

-       16h45: Allocution de Monsieur Ibrahima WADE, Secrétaire Permanent de la SCA

-       17h00 : Allocution de Monsieur le Ministre

1. v17h 30 –: Départ des participants.

ANNEXES