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Elle abrite les plus grandes confréries religieuses (le Tidjanisme et le Mouridisme) et le plus important système d’élevage pastoral au Sénégal. Le paysage est tout aussi remarquable avec la savane, la steppe et les dunes.


Le Lac Rose, une curiosité naturelle du Sénégal

Le lac rose était autrefois rattaché à l’océan atlantique. Avec le temps, l’installation de la sécheresse a favorisé sa séparation puis son éloignement de cet océan par une accumulation de dune de sable. Ces derniers sont depuis colonisées par des palmiers et des filaos.

A 45 kilomètres de Dakar, vers le Nord, une des merveilles du Sénégal : un lac à la couleur bien particulière, un produit de la "pêche" tout aussi original et de superbes oiseaux.

Le Lac Rose appelé aussi Lac Retba a été rendu célèbre dans le monde entier par le rallye Paris-Dakar dont il constitue l'ultime étape.

Ce lac a des caractéristiques particulières : par un phénomène inexpliqué il est devenu rose. Et oui ! Selon les heures sa couleur vire du rose au mauve exactement comme sur les cartes postales. Or cette couleur n'est pas seulement un effet d'optique : en prenant l'eau dans votre main, l'eau est toujours rose.
Alors pourquoi ? Cette couleur est en faîte due à la présence au fond du lac d'une algue microscopique qui oxyde le fer de l'eau salée. La couleur est plus impressionnante quand le soleil est au zénith et pendant la saison sèche. Un beau spectacle à ne pas manquer ! La "Mer morte" du Sénégal.

Deuxième particularité du lac : l'eau est hyper salée à raison de 380 grammes par litres (comme la Mer morte) soit 10 fois plus que l'océan. Aussi, sur la rive sud du lac, le produit de la "pêche" n'est pas le poisson mais le sel. Des ouvriers, le corps enduit de beurre de karité, s'enfoncent dans les eaux du lac pour percer la croûte du fond du lac et en extraire le sel. Celui-ci est alors transporté sur les rives à bord de barques à fond plat que les femmes déchargeront pour déposer le sel en tas. Chacun amasse son propre tas qu'il marque de ses initiales ou d'un signe distinctif. Le sel est d'excellente qualité et le sac de 25 kilogrammes est vendu pour 22 Euros à des intermédiaires de Dakar.

Des oiseaux de toute beauté
De la rive du lac on a l'impression que les eaux du lac sont animées d'ondulations permanentes. Cette illusion vient des myriades d'oiseaux qui volent sans cesse au dessus des eaux tranquilles. Vous pourrez ainsi voir des flamants, des spatules, des pélicans ou des échassiers de toutes espèces ainsi que qu'une variété impressionnante de mouettes.
Meilleur moment pour visiter le lac rose : avril à juin

Keur Moussa, l'Afrique au rythme de Dieu

Keur Moussa est un village à majorité musulmane situé à une cinquantaine de kilomètres au Nord de Dakar, sur la route de Kayar. Il est principalement connu pour son abbaye bénédictine fondée le 28 juin 1961 par neuf moines de l'Ordre de Saint Benoît venus de Solesmes. Le monastère mérite bien un détour pour découvrir le talent des frères qui ont su inventer une magnifique liturgie chantée au rythme des koras, des balafons et des djembés. La messe conventuelle célébrée tous les jours à 11h 15 mn (GMT), attire de nombreux fidèles principalement le dimanche à 10h. Beaucoup de touristes viennent écouter les chants liturgiques accompagnés de la kora, mais également acheter les produits de la ferme (fromage de chèvre, poulets de chair) et des vergers (oranges, mandarines, pamplemousses, mangues, etc.) des moines. Les bénédictins se consacrent en outre à la fabrication des koras.

Auprès du monastère se trouve un dispensaire tenu par des religieuses (Servantes des Pauvres), ainsi qu'une école primaire.

L'impressionnant retour des pêcheurs au port de Kayar

Kayar est un village côtier du Sénégal situé à environ 60 km de Dakar, sur la grande côte. C’est le plus grand centre de pêche artisanale au Sénégal. C'est également l'endroit le plus impressionnant pour observer les pirogues aux milles couleurs quand elles reviennent vers le rivage autour de 17h00, spécialement quand elles traversent la barre en affrontant les vagues. Le spectacle très coloré qu'offre le déchargement du poisson est tout aussi beau à voir.
La plage abrite des milliers de pirogues et des milliers pêcheurs. Les pirogues ont en moyenne 12m de long et sont peintes en jaune, blanche, rouge, verte, bleue avec un drapeau du Sénégal ou de la France. Dans cet endroit, vous pouvez observer un passage exceptionnel qui est marqué de filao et de palmier, des oiseaux qui surplombent le site. L’étonnant quartier Tente Yoff abrite les pêcheurs saisonniers venant surtout de Guet Ndar.

L’exceptionnel paysage des cuvettes maraîchères des Niayes

La région des Niayes s’inscrit administrativement dans les quatre régions bordant la frange maritime du Nord du pays (La Grande-Côte) : Dakar, Thiès, Louga et Saint-Louis. Elle s’étire sur une longueur de 180 km, et sa largeur varie de 5 à 30 km à l’intérieur des terres. Elle constitue un milieu assez original parsemé d'un chapelet de dépressions cernées par les dunes vives où affleure de l'eau douce des nappes phréatiques sous-jacentes. Ce milieu n’a pas manqué d’attirer la population et de donner également à la région toute sa vocation agronomique. 80 % de la production horticole sénégalaise sont concentrés dans les Niayes qui assurent l'approvisionnement de l'agglomération dakaroise en produits frais. L'aviculture industrielle est très présente dans cette zone et, à un bien moindre degré, l'élevage de bovins et surtout de petits ruminants. Les femmes jouent un rôle significatif dans l'économie de cette région.

Nous vous invitons à découvrir l’environnement naturel des Niayes, notamment la beauté du paysage des cuvettes maraîchères situé entre Kayar et Mboro en logeant la route.

Entre Niayes et les immenses plages de Mboro

La zone de Mboro, située dans les Niayes, le long de la côte Nord à 80 km de Dakar. Mboro est traversé par une grande Niaye qui en année de bonne pluviométrie se transforme en un réseau hydrographique fonctionnel et en fait une zone privilégiée pour les cultures maraîchères (oignons, tomates, aubergine amère et aubergine, piment, chou, carotte, navet). C’est un important centre de collecte et de redistribution des produits maraîchers.

Son relief est composé de dunes de sables protégées par une jolie forêt de filaos qui bordent l'océan atlantique. A l’image de Kayar, Mboro est un grand centre de pêche artisanale. La plage immense est un cadre idéal pour le dépaysement, un endroit de repos et de sérénité. Vous y trouverez l’authenticité de la vraie vie des pécheurs. Il faut noter que le phénomène de barre de la mer ne permet pas de s’éloigner lors de la baignade.

Tivaouane, ville sainte et capitale du Tidjanisme en Afrique occidentale

Tivaouane est située au cœur du royaume traditionnel de Cayor, dont elle a été la capitale. Son existence était déjà signalée par le navigateur vénitien Alvise Cadamosto au XVe siècle.
En 1904, elle était la cinquième ville du Sénégal après Saint-Louis, Dakar, Rufisque et Gorée.

C'est aussi la capitale du Tidjanisme au Sénégal. La Tidjaniya, voie spirituelle musulmane, fut fondée par Ahmed Tijane vers 1781 à Ain-Mahdi en Algérie. C'est une voie dont la doctrine est basée sur le Coran et la sunna de Mahomet. El-Hadji Malick Sy (1855-1922), un érudit, un marabout et un des piliers de la confrérie soufie tidjane, a largement contribué à la diffusion de cette voie au Sénégal. Chaque semaine des centaines d'adeptes viennent à Tivaouane se recueillir sur les mausolées, en particulier celui de El-Hadji Malick Sy. On y commémore aussi chaque année avec ferveur la naissance du Prophète Mahomet (PSL).

En 2003, le mausolée d'El-Hadji Malick Sy, la mosquée Serigne Babacar Sy et la gare ferroviaire ont été inscrits sur la liste des Monuments historiques du Sénégal.
L’aspect religieux de la ville de Tivaouane constitue sa particularité. Les échanges avec les habitants, très chaleureux, pourront vous aider à mieux comprendre l'histoire et les traditions de la confrérie tidjane.

Thiès, ville carrefour

Au carrefour des anciens royaumes du Kayor, du Djolof et du Baol, nœud ferroviaire et routier remarquablement positionné sur l'axe Saint-Louis-Dakar, puis centre administratif et économique, Thiès bénéficie de larges avenues ombragées qui dégagent une atmosphère bien paisible. 
Thiès est l'une des plus grandes villes du Sénégal. Elle est située à 70 km à l'Est de Dakar et à 20 km de capitale du tidjianisme (Tivaouane).
C'est à Thiès et aux alentours que vivent les Nones, un peuple parlant le noon, une langue cangin. Les Nones font partie du peuple Sérères et la langue cangin se rattache à la branche nord des langues atlantiques, au sein des langues nigéro-congolaises.
La manufacture des arts décoratifs, le centre artisanal, le musée historique avec ses objets néolithiques, le grand marché sont autant d'endroits à visiter. De nombreux vergers, avec plusieurs variétés de mangues cohabitent avec des rôniers et des palmiers à l'entrée ouest et au nord de la ville. La Gare ferroviaire et ses grands entrepôts, la Place Ibrahima SARR, Cité Ballabey, le Fort de Thiès, Ex 10e, actuel Musée régional, la Gouvernance, la Chambre de Commerce, la Cathédrale de Thiès sont classés monuments historiques.

La belle mosquée de Keur Gu Mak, la parade des Baye Fall et le célèbre marché Ndoumbé Diop

Diourbel est une ville du Sénégal située à environ 150 kilomètres à l’Est de Dakar et à 76 km de Thiès. Le nom traditionnel de la ville est Ndiarem.

La ville fait partie du Baol. Le royaume du Baol est un ancien royaume du centre du Sénégal, issu de l'éclatement de l'empire du Djolof au milieu du XVIe siècle. Les habitants du Baol sont appelés les Baol-Baol.

Le touriste qui foule pour une première fois le sol diourbellois, sera accueilli par un flot de lumière et de soleil. Il appréciera l’hospitalité légendaire de ses habitants.

A Diourbel, on ne peut pas manquer de découvrir la belle mosquée de Keur Gu Mak dont la première pierre a été posée, le 11 mars 1918, par le vénéré fondateur du mouridisme. Elle fait partie des monuments historiques les plus importants du Sénégal. Implantée à l’Est de la concession où le fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké a rendu l’âme, la mosquée brille par son architecture originale que rappelle celle de Médine en Arabie Saoudite. Il y a également la concession de Cheikh Ibra Fall et le quartier qui porte son nom. Le site, situé à la sortie de la ville sur la route de Gossas, est le réceptacle qui a vu émerger les « Baye Fall » qui constituent un démembrement particulier de la communauté mouride eu égard à son cachet culturel et religieux.

Un des endroits les plus prisés de Diourbel, c'est la Place publique principale, jouxtant la mairie.

Diourbel, c’est aussi la parade des « Baye Fall ». Elle est bien plus un événement religieux que festif. Elle est une part de l'âme de la ville, un moment partagé par tous, un fragment inaliénable de l'identité culturelle « baol-baol ». 
Le visiteur passe du tumulte bon enfant des adeptes de Cheikh Ibra Fall à l'émotion artistique de leur troupe. Ils chantent, jouent du tam-tam et dansent, tendant leurs sébiles. Partout où ils passent, les « khassaïdes » de Serigne Touba fusent. Et les chants de louanges à Dieu et à son prophète Mouhamad (Psl), portés par ces deux langues magiques que sont l’arabe et le wolof, proclament, au son des tam-tams, qu'ils sont, respectivement, l’Unique et le Meilleur de tous.

Pour vos achats d'artisanat, rendez-vous au célèbre marché Ndoumbé Diop où vous sont proposés des objets fabriqués par les femmes « Rabb », un groupe social dont les éléments refusent de tendre la main. Elles sont dans les parures, les paniers faits d’écorce, les ornements et, surtout, les artifices de séduction. Ces dames exposent « bines-bines » et « dial-dialis » qui sont des ceintures de perles à mettre autour de la taille et en même temps des parures pour le corps nu de la femme ; « béthios » ou petits pagnes aux noms multiples et offrant mille « délices d’alcôves » ; « némali », ces encens aux effluves envoûtantes…Tous ces « instruments » sont conçus pour « réveiller » les virilités défaillantes. Faut-il y croire ? En tout cas, ce sont des femmes très sûres de l’effet « percutant » de leurs produits qui le disent.

La ville sainte de Touba, capitale de la confrérie musulmane des Mourides

Située à 194 km à l'Est de Dakar et à 48 km de Diourbel, la ville sainte de Touba, capitale du Mouridisme, a été fondée en 1887 par Cheickh Ahmadou Bamba Mbacké. La confrérie des Mourides est une importante confrérie soufi, une branche mystique de l'islam. Fondée par Cheikh Amadou  Bamba (1853-1927). Les Mourides forment aujourd'hui la confrérie la plus influente du Sénégal et jouent un rôle économique et politique important.
La tradition mouride est grandement marquée par la culture africaine et plus précisément wolof. L'importance donnée au travail par le Mouridisme a permis à la confrérie de bien s'implanter économiquement en Afrique et également de bénéficier d'une large représentation dans les principales agglomérations en Europe et aux États-Unis.

Le grand Magal consiste en actions de grâces rendues à Dieu et à son Prophète Mouhammad (Psl) et est célébré chaque année le 18 du mois lunaire de safar par des millions de fidèles à Touba. Le Magal de Touba est une recommandation de Cheikh Ahmadou Bamba, en commémoration du jour où Allah lui fit savoir l'aboutissement de sa mission de réhabilitation de l'islam.

Touba abrite un monument islamique unique en Afrique, la grande mosquée. Inaugurée le 7 juin 1963, épicentre de la religieuse cité, elle domine de sa masse imposante tous les édifices de Touba. La grande mosquée est pourvue de 4 minarets de 66 mètres de haut aux angles et d'un de 86,80 mètres, et est surmontée de 3 grandes coupoles. L'ornement du toit est constitué de petits dômes et de petits lanternons. Elle abrite le mausolée d'Ahmadou Bamba qui est visité chaque année par de très nombreux pèlerins.

La bibliothèque Cheikhoul Khadîm se dresse à l’Est de la grande mosquée et elle est contiguë à la façade Ouest de la maison de Serigne Abdou Khadr Mbacké (4éme Khalife entre 1989/1990).
C’est l’endroit qu’il faut vraiment visiter pour mieux avoir une idée de la dimension de l’œuvre de Cheikh Ahmadou Bamba. Cette immense œuvre a été réalisée en 1977 par Serigne Abdoul Ahad Mbacké (troisième Khalife du Mouridisme 1968/1989) a été réalisé pour un coût de 225 millions de francs CFA entièrement financé par la communauté Mouride. Cette imposante bâtisse conserve l’inestimable patrimoine que Cheikh Ahmadou Bamba a légué. Elle est aussi la maison construite pour accueillir et honorer le Coran.
Son patrimoine d’une valeur inestimable couvre toutes les disciplines et branches du savoir de la scolastique traditionnelle et religieuse et des domaines de la science moderne.
Aujourd’hui avec sa grande imprimerie, composée de plusieurs machines, elle tend indispensablement vers la consultation publique. Son unité de reluire intégrée en fait un complexe de conservation, d’impression et de restauration très complet.
Outre les salles spécialisées pour les ouvrages, la salle de correction et de vérification, l’unité de reluire et d’impression, la bibliothèque abrite une salle remarquable contenant des objets et reliques ayant appartenus au Cheikh.

Les cimetières de Touba sont situés à l’Est, ils font face à la grande mosquée et laissent prédominer une mosaïque de dômes et de vitraux essaimant une multitude de mausolées. Ces cimetières sont aussi vieux que la ville ; ils ont été tracés par le Cheikh lui-même.

Il est aussi intéressant de découvrir la bibliothèque où sont rassemblés les écrits d’Ahmadou Bamba. Les cimetières de Touba sont situés à l'est de la mosquée. Tous les mourides sont appelés à y être enterrés.
Aujourd’hui, plusieurs membres de sa noble famille et ses vertueux compagnons pionniers infatigables du Mouridisme y reposent.
Chaque disciple mouride quel que soit son lieu de résidence formule le vœu de vivre à Touba, d’y reposer l’âme et d’y ressusciter.

Le puits de la miséricorde AYNU-R-RAHMAH est un don que Dieu a accordé à Cheikh Ahmadou Bamba. Il est situé derrière la maison de Serigne Saliou MBACKE, c’est-à-dire dans la partie septentrionale.

La résidence Cheikhoul Khadim fait face au mur Ouest de la grande mosquée. C’est une demeure que Serigne Abdoul Ahad Mbacké a bâtie au service de Serigne Touba comme résidence permanente de tout khalife.

Vous pouvez également découvrir la place de la prière des deux fêtes, les mausolées des fils du Cheich dans la ville (celui de Serigne Bassirou MBACKE à Daru Minam et celui de Serigne Chouaïbou MBACKE à Darou Khoudouss), l'université islamique de TOUBA, la mosquée de Darou Khoudoss, le marché "Ocass".

En visitant le méga marché multicolore "Ocass", le plus ancien et le plus célèbre situé à quelques encablures de la grande mosquée, vous serez vite attirés par l'ambiance qui y règne quotidiennement. Mais aussi et surtout par son étendue.

Le Ferlo, steppe semi-désertique jalonnée de points d'eau, peuplée par des bergers peulhs

Le Ferlo est une zone sylvo-pastorale semi-désertique du nord-est du Sénégal, qui doit son nom à un petit cours d'eau, le Ferlo.
D'une superficie de 70.000 km² soit plus d'un tiers du territoire national, cette grande région se trouve au sud du bassin du fleuve Sénégal et fait partie de la zone sahélienne.
Le climat est de type tropical, semi-aride, monomodal à variante très chaude. Les précipitations annuelles sont de l'ordre de 300 mm (381 mm à la station météo de Linguère). L'harmattan y contribue à l'érosion des sols et à la désertification, encore aggravée par des sécheresses cycliques, comme celles de 1973 ou 1983-1984.
La végétation y est clairsemée. Les paysages sont ceux de la savane sèche, de la steppe, de la dune. Les épineux y survivent plus facilement que d'autres espèces. On y trouve plusieurs variétés d'acacias, Acacia seyal et surtout Acacia senegal – celui dont on extrait la gomme arabique –, mais aussi des anacardiers. A la saison des pluies, la région se couvre d'un fin tapis herbacé, mais le reste de l'année les sols sont à nu et particulièrement vulnérables.
Les chèvres disputent les pousses aux troupeaux de zébus menés par les bergers peuls. On y rencontre aussi nombre d'oiseaux, de grands calaos, ainsi que des singes patas.
Deux réserves naturelles ont été aménagées dans la région, de part et d'autre de Ranérou : la Réserve de faune du Ferlo Nord (RFFN) et la Réserve de faune du Ferlo Sud (RFFS).

La Réserve de faune du Ferlo Nord est surtout riche en oiseaux. On y dénombre plus de 180 espèces telles que le calao terrestre (Bucorvus abyssinicus), la grande outarde arabe (Otis arabs), mais également de nombreux rapaces ainsi qu'une quarantaine d'espèces d'oiseaux chanteurs migrateurs paléarctiques, comme le circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus) ou le busard cendré (Circus pygargus).
La tortue geochelone (Sulcata geochelona) est aussi présente dans la réserve.
Parmi les mammifères rares, figurent notamment des gazelles de type Gazella rufifrons. La réintroduction d'oryx algazelle et de gazelles dama a été faite avec succès.
La réserve se visite de décembre à juin

Le désert de Lompoul, un avant-goût des grands déserts de la Mauritanie

Le désert de Lompoul est situé dans la région de Louga, à moins de 10 km de l’océan, entre Lompoul-sur-mer et Kébémer.
Sa superficie est de 18 km2. Les dunes peuvent atteindre une hauteur de 40 à 50 m. Le sable aux tons ocres, voire rouges, est très fin. Il n’y a presque pas de végétation.
Aux visiteurs se rendant au Sénégal, le désert de Lompoul donne souvent un avant-goût des grands déserts de Mauritanie, situés plus au Nord. c'est désormais une destination assez prisée.
Les excursions proposées le sont généralement au départ de Saint-Louis. L’hébergement peut se faire dans un campement de khaïmas (tentes mauritaniennes).
Non loin du désert de Lompoul vous pouvez également visiter Lompoul-sur-mer, un village qui vit principalement de la pêche et des cultures maraîchères des Niayes.mouettes.

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